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Descendre. Descendre.
Descendre. Descendre. Cirque d’éther où le jour semble
emprisonné. Pas de limite et les issues sont une ligne invisible.
L’angle d’approche c’est le départ. Comme il convient
d’accrocher des lanternes sur le chemin des âmes. Pas. De. Chance.
Fortune absurde. Du doigt gouverner le dédale avec la sensation des
connivences. Mais seul. Ordre. Clôture. Métabolisme du rejet.
Certaines idées qu’il ne faut pas avoir. Certains détours
dans l’ombre des cubes aimantés. A la pâleur du jour
quitter des robes sans âge et du promontoire d’un siècle
forcer Jupiter à revenir bêcher le sol. Quand la lutte devient
inutile, que la fatigue redonne de la fadeur. Combien. J’adhère
à la vision des parallélismes. Ecart agrandi entre le sous-sol
et les cimes. Plus rude ascension. Plus douloureuse bataille en retraite.
Andante depuis qu’il faut choisir. Heurt des mâchoires. Figuration
pénible d’allers-retours simulant des ressacs. A l’échelle
des liasses d’écailles sauter du pont. Collection d’astres
morts. Vaille. Vaille. Cave où choient les édifices. Quand
demain je paraîtrai c’est en gardant une main dans la poche
vide d’un sac. Elle assise à la porte d’une maison, regardant
vers hier sans comprendre. Et moi je comprends ? Hhhh. Non. J’entends
des voix qui suggèrent des reprises. Vendanges, moissons, à-venir.
Vas-tu donner à boire à ta soif ou te crever les yeux ou bannir
le vide ? Lignée d’assassins. Engendrer dans la menace, la
crainte. Avalanche de bûches contre les versants de la nullité.
Toc. Manœuvre de troupes invalides dans les ornières de l’Histoire.
Vengeance des auteurs. Qui décide ? Hhhh. Non. Nobody. Pas de corps.
Nul corps mortel disque de lumière. Nulle chair sans barreaux sans
béance sans outrage. Homonymie passant pour un dessein quand les
écorces refusent de céder. |